La ferme des animaux


Auteur : George Orwell

Editions : Gallimard (1984)

Nbre de pages : 150

Présentation de l'éditeur :

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : "Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nul animal ne boira d'alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux." Le temps passe. La pluie efface les commandements. L'âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : "Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres."


Oui, vous lisez bien "La ferme des animaux", un classique. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas fan de ce genre-là et c'est pourquoi cette chronique sera un peu... mitigée. Certains points m'ont plu, d'autres non, mais cela reste toujours à titre personnel.

Je l'ai donc ouvert pour le collège, il y a de ça un petit moment, peut être quelques mois.

Cette fable dénonce de bout en bout des faits politiques et sociaux. Les animaux représentent des personnages historiques, comme Hitler ou Staline et leur régime totalitaire, nazi et  communiste. Leur parcours tout le long du livre est intéressant. La ferme évolue sans cesse, tout comme les personnages, et pas forcément en bien.

Les personnages sont très variés, on fait la connaissance de différents types d'animaux, choisis avec soin : des cochons, des moutons, des chevaux, un âne, une chatte... enfin bref, toute une panoplie d'animaux qui permettent une argumentation indirecte contre les régimes totalitaires. On assiste à des prises de pouvoirs,  à l'évolution du régime, à l'invention des 10 Commandements. Cela fait souvent référence à des scènes historiques.

Le but du roman est plus dénoncer que divertir. Certes, on fait passer les messages à travers des animaux, et il y a des scènes qui deviennent assez improbables du fait de leur condition animale, mais ce n'est pas ce que j'ai aimé dans le roman. Cela peut être comique à certains moments, certes, mais c'est le caractère des animaux qui m'aura plu et j'ai compati à leur sort - surtout Malabar, un étalon toujours prêt à travailler plus dur !

J'ai eu un peu plus de mal avec l'écriture, moins simple, moins fluide par rapport à ce que j'ai l'habitude de lire.

Je n'en ferai pas un avis plus étoffé, juste pour remplir du blanc. Je n'ai pas été transportée comme avec d'autres bouquins mais disons que c'est un classique sympathique à découvrir quand on est au collège (et même plus tard), pour travailler. C'est une lecture qui est plus divertissante et moins "sérieuse" que d'autres sur le même sujet. 

2 commentaires:

  1. C'est un classique à découvrir comme tu dis ! :) Je ne l'ai pas encore lu mais ça viendra un de ces jours.

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    1. Je te souhaite dans ce cas une bonne future lecture :)

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