Auteur : George Orwell
Editions : Gallimard (1950)
Nbre de pages : 391
Présentation de l'éditeur :
«De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.»
J'ai eu beaucoup de mal à faire cet avis... Cette lecture n'a pas été pour moi une déception, malgré plusieurs points négatifs que je vais évoquer, mais cela n'a pas été non plus une partie de plaisir.
Nous sommes immergés dans un monde violent, à Londres, en 1984, dans la peau de Winston. Dès les premières lignes, une ambiance très sombre, oppressante et froide est posée. Elle s'impose tout le long de l'ouvrage, sans jamais s'arrêter de nous mettre mal à l'aise. En effet, qui serait à son aise dans une société où toute la population est surveillée sans arrêt, jour et nuit, sur ses faits et gestes et sur ses paroles, par des télécrans présents dans toute la ville ?
Qu'ils soient dans des espaces publics, ou dans nos propres maisons, les télécrans nous envahissent notre espace privée. Notre liberté d'expression est supprimée sans préavis et sans que personne ne puisse contester. Des affiches de Big Brother, personnage que nous ne savons même pas réel, sont étalées elles aussi dans des endroits divers mais nombreux, ce qui fait subir au personnage un culte de la personnalité. Cette figure hante les esprits et en tant que lectrice, j'ai eu froid dans le dos.
Qu'ils soient dans des espaces publics, ou dans nos propres maisons, les télécrans nous envahissent notre espace privée. Notre liberté d'expression est supprimée sans préavis et sans que personne ne puisse contester. Des affiches de Big Brother, personnage que nous ne savons même pas réel, sont étalées elles aussi dans des endroits divers mais nombreux, ce qui fait subir au personnage un culte de la personnalité. Cette figure hante les esprits et en tant que lectrice, j'ai eu froid dans le dos.
Plus généralement, l'histoire, je trouve, reste assez plate et sans action. Je regrette ce manque, qui empêche l'ouvrage d'être dynamique, ce qui a provoqué immanquablement un certain vide pour moi. Je me suis un peu ennuyée, malgré l'ambiance que j'ai trouvée excellente.
Les personnages restent complexes, notamment Winston Smith, celui que nous suivons tout le long du récit. Ses pensées sont partagées, ce que l'on appelle la double pensée.... Winston, contrairement à la plupart des individus, est encore capable de se forger une petite opinion lui-même, même si les idées faussées du Parti flottent dans sa tête également. Ce Parti qui instaure des idées ignobles, sous la forme, par exemple de slogan :
Ce Parti possède un pouvoir immense sur toute la population. Il règne par la force, la violence et la torture. Il contrôle le passé pour mieux nous contrôler. Ce sont les bases de l'histoire, qui sont mises en place dès le début du livre. J'ai eu parfois l'impression de tourner en rond, car les pensées de Winston, même si elles ne sont pas fausses, ne mènent à rien. Elles n'aboutissent pas vraiment à une action. En tout cas, au début du livre...
J'ai trouvé le temps long avant que cela ne bouge un peu plus, grâce à l'apparition de Julia. Une jeune femme intrigante... le héros prendra plus de risques et les ennuis vont aussi commencer à arriver... en force. Je me doutais qu'il se passerait quelque chose vers la fin, et, même si c'était un peu "gros", j'ai apprécié ce gros changement de situation...qui va mener nos héros dans de grosses difficultés.
Quant à la fin, j'avoue en avoir espéré une autre. Je ne vous dirai en aucun cas comment tout se termine, à part que j'aurais dû m'en douter... j'ai été un peu dégoûtée. Ceux qui l'ont lu me comprendront peut être, elle est si terrible.
En tout cas, malgré les points positifs que je cite (avec du recul) je dois avouer qu'en le lisant, je ne me suis justement pas régalée. J'ai trouvé qu'il avait beaucoup de longueurs, qu'il tournait en rond, qu'il était lourd, pesant, un peu complexe et quelque peu laborieux. C'est en réfléchissant qu'on voit toute la richesse de l'univers que créé Orwell. Mais je ne peux pas passer à côté de mon ressenti, sur le moment de ma lecture, que je trouve aussi important que la réflexion que j'ai porté sur l'ouvrage ensuite. Car, oui, c'est un ouvrage qui fait réfléchir.
En somme, une dystopie qui me laisse mitigée de part différents aspects et qui m'a plu dans d'autre. La plus grande force du roman est son atmosphère oppressante et sa construction (l'univers créé est très complet). Ses défauts principaux, pour moi, sont son manque d'action et sa lourdeur...
Voila, j'espère de vous avoir donné envie de le lire, malgré le négatif que j'ai pu en dire. Je pense qu'il faut se faire un avis dessus. Je m'excuse pour la longueur de cet avis, c'est un livre qui me rend bavarde, je crois !
LA GUERRE C'EST LA PAIX
LA LIBERTE C'EST L'ESCLAVAGE
L'IGNORANCE C'EST LA FORCE
Ce Parti possède un pouvoir immense sur toute la population. Il règne par la force, la violence et la torture. Il contrôle le passé pour mieux nous contrôler. Ce sont les bases de l'histoire, qui sont mises en place dès le début du livre. J'ai eu parfois l'impression de tourner en rond, car les pensées de Winston, même si elles ne sont pas fausses, ne mènent à rien. Elles n'aboutissent pas vraiment à une action. En tout cas, au début du livre...
J'ai trouvé le temps long avant que cela ne bouge un peu plus, grâce à l'apparition de Julia. Une jeune femme intrigante... le héros prendra plus de risques et les ennuis vont aussi commencer à arriver... en force. Je me doutais qu'il se passerait quelque chose vers la fin, et, même si c'était un peu "gros", j'ai apprécié ce gros changement de situation...qui va mener nos héros dans de grosses difficultés.
Quant à la fin, j'avoue en avoir espéré une autre. Je ne vous dirai en aucun cas comment tout se termine, à part que j'aurais dû m'en douter... j'ai été un peu dégoûtée. Ceux qui l'ont lu me comprendront peut être, elle est si terrible.
En tout cas, malgré les points positifs que je cite (avec du recul) je dois avouer qu'en le lisant, je ne me suis justement pas régalée. J'ai trouvé qu'il avait beaucoup de longueurs, qu'il tournait en rond, qu'il était lourd, pesant, un peu complexe et quelque peu laborieux. C'est en réfléchissant qu'on voit toute la richesse de l'univers que créé Orwell. Mais je ne peux pas passer à côté de mon ressenti, sur le moment de ma lecture, que je trouve aussi important que la réflexion que j'ai porté sur l'ouvrage ensuite. Car, oui, c'est un ouvrage qui fait réfléchir.
En somme, une dystopie qui me laisse mitigée de part différents aspects et qui m'a plu dans d'autre. La plus grande force du roman est son atmosphère oppressante et sa construction (l'univers créé est très complet). Ses défauts principaux, pour moi, sont son manque d'action et sa lourdeur...
Voila, j'espère de vous avoir donné envie de le lire, malgré le négatif que j'ai pu en dire. Je pense qu'il faut se faire un avis dessus. Je m'excuse pour la longueur de cet avis, c'est un livre qui me rend bavarde, je crois !