Editions : Fernand Nathan (2013)
Nbre de pages : 336
Présentation de l'éditeur :
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
J'avais un peu peur de me lancer dans la lecture de ce livre, étant donné qu'il fait en ce moment fureur sur la blogo. Je retrouve de nombreux avis dessus, et en grande majorité positifs. A priori, le livre avait tout pour me plaire mais du coup j'ai essayé de ne pas mettre la barre trop haut, au cas où...
Sachez le tout de suite, l'ouvrage ne sera pas un coup de coeur pour moi, même si cela reste une très bonne lecture. Je peux mieux comprendre l'engouement de la blogo à l'égard de ce livre, maintenant. Je trouve effectivement qu'il est beau, même si certains points m'ont moins conquise.
J'avais deviné que l'histoire ne serait pas toute joyeuse. En effet, le sujet du cancer est sensible. J'ai déjà lu quelques bouquins dessus et celui-ci est un de ceux qui m'a le plus plu.
Contrairement à d'autres, il y a de l'humour. Le livre est donc léger et agréable à lire. Ce n'est pas lourd, trop larmoyant. Je n'ai pas pleuré personnellement, même si certaines scènes, notamment vers la fin, m'ont émue. On sait déjà la fin de ce genre de livre. Elle ne change pas, elle est inéluctable. Ça ne rend la lecture que plus triste dans la mesure où ces jeunes n'ont pas encore eu la possibilité de croquer la vie à pleine dents. Ils ont encore tellement de choses à découvrir et si peu de temps pour le faire...
Sans être fan des personnages, je me suis attachée à eux et j'ai suivi leur parcours avec attention. Leur vie évidemment loin d'être facile, pleine de peine et de douleur. Des sentiments plus joyeux comme l'espoir ou l'amour viennent égayer le roman, sans pour autant qu'on oublie l'état des personnages.
Parmi eux, on retrouve Hazel, une jeune fille de 16 ans, dont les poumons ne fonctionnent plus. Elle lutte contre le cancer depuis des années et on assiste, impuissant, à ce combat de chaque instant. Un autre personnage très important vient se rajouter au récit, il porte le nom d'Augustus (ou Gus). Les parents, même s'ils sont davantage secondaires, ont leur rôle dans l'histoire et il n'est pas le plus facile. Cela doit être dur à vivre... on s'attache donc à eux, et à d'autres personnages également mais pas à tous. Il y en a certains que je n'ai pas pu vraiment apprécier, comme l'écrivain de "Une impériale affliction".
J'aimerais ajouter que certaines citations, mais surtout quelques réflexions philosophiques m'ont paru un peu complexes pour que ce livre soit remis aux jeunes. Moi même, même si j'ai aimé réfléchir dessus, je me suis parfois un peu perdue et je n'ai pas tout saisi...
La plume de l'auteur est simple (hormis quand on penche vers la philosophie....) mais ce n'est pas ce que j'ai préféré dans le livre, je dois bien l'avouer.
Finalement, c'est un très bon livre, que j'ai trouvé très joli et indubitablement triste de part l'histoire et les personnages mais où les réflexions philosophiques m'ont un peu gênée même si elles peuvent pousser à se poser des questions. J'ai donc beaucoup aimé !
Une petite citation pour terminer :
- Je ne fume pas, a-t-il expliqué avec la cigarette qui gigotait au coin de ses lèvres.
- Mais...
- C'est une métaphore, ai-je précisé. Il met le truc qui tue dans sa bouche, mais il lui refuse le pouvoir de le tuer.
L'hôtesse en est restée sans voix.
- Cette métaphore est interdite pendant le vol, a-t-elle déclaré un instant plus tard.
Livre lu : 1/1 |