Chasses à l'homme

Auteur : Christophe Guillaumot

Editions : Fayard (2008)

Nbre de pages : 437

Présentation de l'éditeur :

En plat du jour, le boeuf-carottes peut se consommer très relevé : pimenté, avec une madone des sleepings… peu ragoûtant, sous le scalpel du légiste… indigeste, assaisonné aux pruneaux de gros calibre… saignant, cuisiné par les polices concurrentes… Mais gare aux plats du jour qui se mangent froids, comme la vengeance ! Laissons-nous entraîner dans cette traque… noire ! Orfèvre en matière d'enquêtes, l'auteur n'épargne au lecteur ni les angoisses du métier ni les risque à payer. A ce prix… élevé, les bons sentiments de la police donnent la meilleure des littératures policières

Mon avis :

Dés le début (ou du moins quelques pages tournées), les ennuis pour Caramany (le commissaire) commencent. Pas de repos pour celui-ci et pour Saint Hilaire qui devront affronter les policiers et apporter les preuves nécessaires pour s'innocenter.

Une traque sans merci commence, et pas de tout repos ce qui rend l'ouvrage difficile à lâcher. L'assassin ne laisse pas du tout (ou presque) de preuves derrière lui, ce qui rend l'ouvrage encore plus palpitant.

Au cours de la lecture, les pièces du puzzle s'emboîtent et peu à peu, nous remontons à l'assassin... mais attention aux fausses pistes, l'assassin a un jeu presque parfait !

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre aux nombreux rebondissements. Les personnages évolus eux aussi... Des relations au départ vont être épineuses ou au contraire des personnages vont bien s'entendre mais, quoi qu'il en soit, la confiance ne se donne pas à n'importe qui... et c'est ce qu'apprendra Saint Hilaire.

Malgré les nombreux indices qui sont bien présents, je n'ai absolument pas découvert qui était l'assassin... L'auteur ne nous le dévoile qu'à la toute fin et là, chapeau à lui !

D'ailleurs, la fin n'est pas vraiment un happy end... D'un côté si, elle se termine bien, mais d'un autre, elle a un côté tragique.

Je dirai, en conclusion, que j'ai passé d'excellents moments avec ce bon bouquin que je vous recommande !.

No et moi


Coup de coeur !

Auteur : Delphine de Vigan

Editions : Livre de Poche

Nbre de pages : 249

Présentation de l'éditeur :

Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu'elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Mais nul n'est à l'abri...

Mon avis :

Ce roman est d'une sensibilité effarante à un tel point que j'en ai eu les larmes aux yeux durant tout le livre.

Le combat de Lou pour "sauver" No est réellement émouvant mais en même temps si dur que même moi, j'ai cru qu'elle allait renoncer ainsi que Lucas, qui va par la suite devenir son ami.

J'ai été touchée par la mort de Thaïs, la petite soeur de Lou car elle n'était encore qu'un jeune bébé. La mère de Lou a d'ailleurs été traumatisée et c'est maintenant un combat pour Lou et son père de lui ramener sa joie de vivre . En effet, elle s'occupe toujours de sa fille mais son regard est vide et lointain.

Delphine de Vigan nous fait part de la dur réalité de la vie avec un style d'écriture aussi fluide que prenant.

Lors de la rencontre des deux jeunes filles, Lou et No, une certaine complicité s'est installée entre elles. Elles passent d'ailleurs de bons moments ensemble même si la vie n'a pas été toujours tendre avec elles, bien au contraire.

Des secrets et des passés enfouis vont par à coups refaire surface et ainsi, l'auteur nous embarque dans une histoire bien jolie mais en même temps si triste... car la fin m'a autant surprise qu'attristée.

C'est un sacré bon bouquin, à lire et à relire pour tout ce qu'il contient.

J'ai, en conclusion, passé de supers bons moments avec ce bien beau livre et vous le recommande fortement !

Un petit extrait...

"No me regarde, sa peau est devenue grise et sèche comme celle des autres, à la voir comme ça il me semble qu'elle est arrivée au bout, au bout de ce qu'on peut supporter, au bout de ce qui est humainement acceptable, il me semble qu'elle ne pourra plus jamais se relever, qu'elle ne pourra plus jamais être jolie et propre, elle sourit pourtant, elle dit ça fait plaisir de te voir." (p.102)

Felicity James

Auteur : Jennifer Lynn Barnes

Editions : Albin Michel (2010)

Nbre de pages : 216

Présentation de l'éditeur :

La pire des couleurs s'appelle le Garn. Seule Felicity James peut la voir. Et elle est là. Dans les couloirs du lycée. Sa présence ne signifie qu'une chose : un être monstrueux rôde. Tout près.

Mon avis :

Dés le début, l'auteur fait en sorte de nous embarquer dans l'histoire, ce qui est plutôt réussi.

Lessy (par son diminutif) est un peu spéciale et arrivera sans peine à s'attirer les foudres de ses camarades de classe.

J'ai trouvé stupide de départager les élèves en Diam'z, Super Star, Star et le pire de tous Zéros. En effet, les personnes appelées Diam'z sont trop hautaines et vaniteuses (filles comme garçons - enfin pour la plupart) et les Zéros, pourtant des gens bien sympathiques, sont détestés et évités par les Diam'z...

Lessy (ou Felicity) a un "don" qu'elle apprendra à maîtrisé : la Vision.

J'ai bien apprécié Audra qui selon toute attente est une Zéros mais se lira d'amitié avec Felicity. Dylan va également devenir un copain de Lessy. Question taquineries, Lessy va être servie !

On parle de "monstre" dans la quatrième de couverture. Ce n'est pas tout à fait exact sans toute fois être faux : physiquement on a vraiment rien à lui reprocher mais par rapport à ce qu'il a fait - et qu'il continue d'ailleurs de faire !... Ce n'est pas gagné. Et dire qu'il se fait passer pour un bon gars.

Je n'ai eu aucune difficulté à entrer dans l'histoire car l'écriture est simple et fluide.

A la toute fin, l'auteur nous laisse libre arbitre pour nous imaginer la suite... Cela m'a fait penser à une nouvelle mais en beaucoup plus long et plus complet !

Pour terminer, je dirai que j'ai aimé (voir adoré) ce livre qui plaira sans doute à des adolescents et je le conseille vivement !

Eternels, evermore (tome 1)

Auteur : Alyson Noël

Editions : Michel Lafon (2009)

Nbre de pages : 341

Présentation de l'éditeur :

Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt… jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c’est qu’elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.

Mon avis :

C'est un bouquin parfait pour la détente. Avec un style d'écriture léger et simple, ce roman est facile à lire et m'a procuré de bons moments avec Ever et Damen.

Mais parlons de Damen. Il est beau, mystérieux et il s'intéresse à Ever... Même si un détail (si le mot est juste) inattendue va surgir (à la toute fin), cela ne gâchera pas l'histoire d'amour qui va avoir lieu entre lui et Ever.

Celle-ci perçoit chaque aura dégagée par une personne quelconque et lit dans les pensées des gens, la pauvre !

J'ai apprécié le code des couleurs présent au début du livre, les adjectifs employés en rapport avec chacune d'elle.

J'avoue avoir été attirée par l'histoire d'amour (comme d'habitude) mais je ne lirai le tome 2 que pour une seule et unique raison : la curiosité qui me ronge... Je ne vois pas du tout ce qu'il pourrait y avoir dans le tome 2 et ça m'intrigue...

Donc, au final, j'ai passé un bon moment avec ce livre et je lirai pour sûr le tome 2 !

16 lunes (T1)

Auteur : Kami Garcia et Margaret Stohl

Editions : Hachette Jeunesse (2010)

Nbre de pages : 656

Présentation de l'éditeur :

J'ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d'une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse.
Si j'avais su qu'en même temps que cette fille, dont j'allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction... Nous étions menacés. Et cette fois, j'allais devoir la sauver...

Mon avis :

Malgré son nombre de pages, ce "petit" bouquin bien sympathique se lit d'une traite.

Ethan est un simple Mortel mais qui a quand même quelques particularités... Lena (une fille zarbie d'après ce qu'on dit) va débarquer dans la vie d'Ethan et chambouler sa vie.
Link, le meilleur ami d'Ethan, a de très mauvais goût en musique mais il est quand quand même bien sympa.

Dans cette petit ville, tout le monde se connait et ils ont du mal à accepter Lena dans son nouveau lycée, surtout certaines filles (des pestes). Cela m'a quand même un peu énervée.

J'ai bien apprécié tout les mystères que renferment cette petite ville. Pour certains personnages, la surprise sera au rendez-vous... !

Rebondissements et amour viennent aussi enrichir ce livre. L'histoire d'amour entre Lena et Ethan m'avait attirée (typique à mon âge) et elle part sur d'assez bonnes bases au début... pour se compliquer par la suite. Cela m'a d'ailleurs fait penser à Roméo et Juliette parce que leurs familles respectives (ou du moins ce qu'il en reste) vont essayer de les séparer.
Des obstacles vont se dresser en travers d'Ethan et de Lena, certains, connus depuis longtemps, d'autres, plus récents.

En conclusion, j'ai passé de très bons moments avec ce 1er opus et je ne demande que le tome 2 pour enfin connaître le suite (j'avoue que la fin a attisé ma curiosité) !

Le manoir des sortilèges

Auteur : Serge Brussolo

Editions : Le Livre de Poche (2001)

Nbre de pages : 318

Présentation de l'éditeur :

Gilles, un jeune écuyer, voit mourir son maître au cours d'un tournoi. Devenu la propriété du vainqueur, le voilà dès lors contraint de servir un étrange chevalier à l'armure couverte de rouille, et dont personne n'a jamais vu le visage. Ce baron maudit serait-il lié aux enlèvements d'enfants qui terrorisent la contrée ?Peu après, ce maître mystérieux accepte une mission : retrouver, au coeur d'un manoir perdu dans les forêts du Ponant, un grimoire de sorcellerie dont la possession confère des pouvoirs maléfiques. Commence alors pour l'écuyer un dangereux voyage, qui va lier son sort à celui d'un monstre et l'entraîner aux confins de la peur. Dans la veine du Château des poisons et de L'Armure de vengeance, Serge Brussolo nous plonge au coeur des superstitions et des ténèbres, dans un suspense qui ne laisse nul répit.


Mon avis :

Ce livre a deux faces : d'un côté l'histoire se passe au Moyen-Age (donc, ce livre a un fond historique) et de l'autre, un côté fantastique irréaliste est là.

Le début ne m'a pas vraiment emballée car j'ai trouvé le combat rustre, barbare.

Par contre, l'auteur écrit très bien, l'écriture est simple et entraînante.

Une fois que Gilles, l'écuyer, et son nouveau maître, un homme sur qui plane une terrible malédiction, entrent dans la maison de la "sorcière", l'histoire prend tout à coup une tournure intéressante.

Des rebondissements viennent aussi nous désorienter. Des pièges sont déjoués, d'autre non. L'astuce et l'intelligence sont beaucoup demandées dans cette maison... et celui ou celle qui n'a pas assez de ces qualités finit par mourir tout simplement.

La fin aura eu le mérite de m'étonner agréablement et je ne regrette pas d'avoir lu ce livre. Je l'ai bien apprécié sans tout de fois avoir eu un coup de cœur car il est pas mal mais n'est pas extraordinaire.

Malgré mon avis mitigé, c'est un bon petit bouquin à lire !

Les agents de M.Socrate : La confrérie de l'horloge (tome 1)

Auteur : Arthur Slade

Editions : Masque (2010)

Nbre de pages : 302

Présentation de l'éditeur :

Ere victorienne, la campagne anglaise : le mystérieux M.Socrate se rend dans une galerie de monstres. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Modo, nouveau-né difforme aux pouvoirs de transformation étonnants. Durant quatorze ans, Modo recevra les étranges enseignements de M Socrate où les cours de géographie et de latin côtoient les leçons d'arts martiaux. Elevé dans un manoir dépourvu de tout miroir à quelques kilomètres de Londres, Modo est brutalement jeté dans les rues de la capitale pour accomplir sa première mission. Aidé de la belle Miss Octavia, il devra mettre tous ses talents à l'oeuvre pour arrêter la terrible machination de la Confrérie de l'horloge.

Mon avis :

J'ai aimé et suis en même temps un peu déçue. Je pensais que j'allais me plonger directement dans l'histoire et au final, ce ne fût le cas qu'après une petite centaine de pages tournées.

Par contre, quand on y est dedans, impossible de le lâcher et de faire mes petites affaires. Non non non ! Je voulais juste connaître la suite et savoir ce qu'il se passait. Parce que, des questions se bousculaient dans ma tête : Comment Modo (ce nom fait d'ailleurs penser à Quasimodo) va-t-il gérer sa solitude ? L'abandon de son maître M.Socrate ?

Je me suis directement attachée à Modo et j'ai pris pitié de lui. Sa vie sera chargée de surprises, de découvertes en tout genre et d'amertume à cause de son apparence.

L'ambiance sombre et un peu lourde du livre m'a bien plu et l'avancée technologique est assez surprenante vu l'année à laquelle on se trouve : en 1860.

Merci à Octavia d'avoir apporté une touche de féminité à cet ouvrage et avoir montré que les femmes sont débrouillardes. Elle a même un petit plus non négligeable : elle est belle !

Même après avoir lu ce livre, des mystères errent encore et attendent bien sagement d'être résolus...

C'est certain, je lirai le tome 2 des aventures si prenantes de Modo !

L'Epouvanteur : l'apprenti épouvanteur (tome 1)

Auteur : Joseph Delaney

Editions : Bayard (2005)

Nbre de pages : 275

Présentation de l'éditeur :

L'Epouvanteur a eu de nombreux apprentis, me dit maman. Mais peu ont achevé leur formation. Et ceux qui y sont parvenus sont loin d'être à la hauteur. Ils sont fragiles, veules ou lâches. Ils se font payer fort cher de bien maigres services. Il ne reste que toi, mon fils. Tu es notre dernière chance, notre dernier espoir. Il faut que quelqu'un le fasse. Il faut que quelqu'un se dresse contre les forces obscures. Tu es le seul qui en soit capable. " Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Epouvanteur du comté. Son maître est très exigeant. Thomas doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Cependant, il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, et l'horreur
commence...



Mon avis :

On est très vite plongé dans les aventures de Thomas (Tom), via l'apprenti épouvanteur, car dès le commencement, l'Epouvanteur lui-même était en train de converser avec le père de Tom.

Suspense, aventure et mystère - tout ce que j'aime ! - sont là et je me suis régalée !

La plume de l'auteur est fluide, entraînante. Pas de mots compliqués. Non, ce livre est à la portée de tous : que ce soient des enfants, des adolescents ou même des adultes.

J'ai aimé les différentes créatures existantes dans ce livre : sorcières, gobelins...
L'Epouvanteur au premier abord peut passer pour lugubre et je ne l'ai pas tout de suite apprécié. Puis, peu à peu, pendant l'apprentissage de Tom, quand celui-ci retourne chez ses parents... On en sait tout de suite plus sur lui (sur l'Epouvanteur).

J'ai aussi apprécié le côté sombre du livre : quand Tom est tout seul dans le noir, que des ennuis apparaissent...

Pas de repos pour Tom qui va pour la plupart du temps, s'attirer des ennuis. Que voulez-vous ? Il commence tout juste son métier... Des faux pas sont prévisibles.

C'est une aventure bien palpitante et je vous conseille ce livre évidemment ! J'ai maintenant très envie de connaître la suite, c'est sûr, je lirai le tome 2 !

Le souffle des marquises

Auteurs : Muriel Bloch et Marie-Pierre Farkas

Editions : Naïve (2008)

Nbre de pages : 251

Présentation de l'éditeur :

Lille, 1862 : Éléonore a dix ans et une oreille exceptionnelle. Son père devient fou de rage lorsqu'il découvre qu'elle joue de la musique en cachette : ce n'est pas convenable ! Pour lui faire passer l'envie de devenir musicienne, il l'envoie à Paris chez son oncle et sa tante, qui tiennent une blanchisserie. Mais l'enfant trouve vite le moyen de se faire embaucher dans l'atelier de fabrication d'instruments de Monsieur Adolphe Sax, le génial inventeur du saxophone. Commence alors une vie peuplée d'amitiés et d'amours impossibles, entre Montmartre et Pigalle, où se croisent peintres, artistes et tout le petit peuple de Paris, aux temps de la Commune et des premières Expositions universelles. Devenue une musicienne hors pair, Éléonore rencontre un trompettiste américain qui va bouleverser sa vie. Le souffle de cet amour la conduira au-delà de l'Atlantique, jusqu'à La Nouvelle-Orléans...

Mon avis :

Eléonore, le personnage principal, est passionnée de musique. Elle nous fait vivre de beaux moments quand elle décrit les instruments ou même quand elle chante - sans fausse note sinon elle s'évanouit ! J'ai imaginé sans problème sa voix si douce et mélodieuse.

Son père, un entêté, est tout le contraire de sa mère, douce et compréhensive.

Il ne faut pas oublier que les faits ne se passent pas à notre époque et l'Histoire est une matière que j'apprécie beaucoup. Dans ce livre, on est en 1862, une belle époque où découverte instrumentale et guerre sont bien présentes...

N'oublions pas que deux histoires d'amour sont aussi là, quelle aubaine, moi qui aime ça et je ne pense pas être la seule... !

Paul, le frère d'Eléonore, m'a autant attendrie que bouleversée. Lui, si frêle et fragile envoyé dans les mines où l'on travaille d'arrache-pied... Une bien triste nouvelle a quand même réussi à me mettre les larmes aux yeux... Ca a été si rapide, choquant !

En conclusion, j'ai aimé ce 1er opus et je tenterai le tome 2 avec plaisir... !

Au coeur des glaces

Auteur : Robert Masello

Editions : France Loisirs (2010)

Nbre de pages : 739

Présentation de l'éditeur :

En 1854, Sinclair Copley, lieutenant du 17ème régiment des lanciers est blessé sur un champ de bataille en Crimée.
En 2000, Michael Wilde, photo reporter, découvre, lors d'une séance photographique sous-marine au pôle Sud, une silhouette humaine prisonnière d'un glacier. Aidé d'une équipe de scientifiques, il ramène le tombeau glacé à la surface afin de le faire fondre et d'en découvrir le contenu : une jeune femme d'une beauté à couper le souffle, un homme revêtu d'un uniforme d'un autre temps qui, contre toute attente, sont vivants... atteints d'une mystérieuse affection...

Mon avis :

Ce livre m'a bien plu pour son style rafraîchissant, léger et simple, l'écriture l'est aussi. On est très vite plongé dans chaque ambiance : l'une avec Michael Wilde, un homme qui va être envoyé en Antarctique, pays hostile où toute créature quelle qu'elle soit doit s'acclimater à ce milieu exigeant et l'autre où on est projeté dans une autre époque - en 1854 - avec Eleanor Ames et Sinclair Copley, deux tourtereaux qui sont proches à cause d'une seule et unique chose... Mais pour le savoir, il faut bien évidemment lire cet ouvrage !

C'est un livre très intéressant où science et découverte scientifique sont bien présentes. L'histoire va prendre - une centaine de pages après la moitié du livre - une tournure assez innatendue... Même si j'avais été prévenue d'une caractéristique de certains personnages, ça m'a surprise de le savoir après tant de pages tournée... Une chose est sûre : ce livre est agréablement suprenant !

Rempli de rebondissements, d'aventure et d'amour, cet opus a tout pour plaire. L'action est omniprésente ou alors, il faut réfléchir aux nombreuses questions que Michael ou un autre personnage se pose.

Parce qu'il n'y a pas de personnage principal ! L'auteur, à chaque chapitre ou presque, nous fait passer d'un personnage à un autre ce qui est plus pratique pour lui de faire monter notre impatience à lire la suite des aventures du personnage en question.

Prenant et facile à lire, j'ai bien aimé Au coeur des glaces !

Je précise que cet ouvrage fait partie des "Avant première" France Loisirs.

Vous pouvez aussi voir l'avis de : Belledenuit